L'incontestable, l'unique et ultime livre d'Émily Brontë, dans une version plus vivante que le livre en lui-même, le tout exécuté par un trio d'acteurs remarquable sous la main du maître William Wyler : David Niven, Laurence Olivier et Merle Oberon.
Ce film retrace la vie sinistre et bucolique d'une génération dans l'Hinterland anglais. Mr. Earnshaw, un homme pastoral aisé, père de Hindley et Catherine (alors enfants) vit paisiblement aux Hauts de Hurle-vent avec ses domestiques Joseph et Nelly. Mais alors qu'il rentre d'un voyage de Liverpool, il ramène un bohémien prénommé Heathcliff, qui sera abhorré par Hindley mais adoré pare Catherine et son père. À l'adolescence, après la mort de Mr. Earnshaw, Hindley deviendra maître et le traitera en esclave. Lorsque Catherine et Heathcliff se balade dans les champs, ils entendent le bruit entrainant d'une valse à Thurcross Grange, propriété des Linton, l'aristocratie et bourgeoisie locale. Mais ils se font molestés par les dogues gardant l'entrée qui dormaient dans le jardin. Tandis que les notables accourent vers la blessée, Edgar Linton subjugué par le charme de celle-ci ,chasse Heathcliff, sale et malvêtu. Catherine tombera littéralement amoureuse de la richesse et des fastes qui semblent représenté Thurcross Grange.
Et puis Catherine, rentrée à Hurle-vent commence à renier et mépriser son ami et amour d'enfance à cause de ses manières de gitans. Edgar, qui après de nombreuses visites auprès de Catherine projète de se marier avec elle. S'en suit alors un profond gouffre entre l'amour et l'opulence, l'âme et la richesse.
Le film est la plus courte des adaptations d'un livre. Ici le détail de la lande anglaise est beaucoup mise en avant que dans le livre. C'est un point à double tranchant : la version est épurée et plus simple mais l'on y retrouve plus ces pages et pages de description sur les scènes agrestes des steppes du Yorkshire, et c' est ce qui fait une partie de la richesse du livre : cette allure lente fait ressentir la paisibilité de cette campagne austère et hostile. Mais le jeu des acteurs, bien qu'Hollywoodien, nous fait ressentir les mêmes problèmes et sensations que dans le livre même si cet ouvrage est unique au monde (certains pourront dire le contraire). La version est assez fidèle même si celle de 2012 est celle qui respecte le plus l'oeuvre bicentenaire; cela-dit la version récente est une version moins populaire et plus un film d'art et d'essai, ce qui est un peu ennuyeux (peut-être comme le livre me direz-vous). Néanmoins William Wyler fait ici l'élipse des 200 dernières pages du livre...
Bref, c'est un classique à voir , où l'on prend plaisir et chagrin pour ce film oscarisé en 1940 (meilleure photographie ) et nominé 8 fois.
NOTE : 8,3 /10
Les Hauts de Hurle-vent (1939), de William Wyler
Ce film retrace la vie sinistre et bucolique d'une génération dans l'Hinterland anglais. Mr. Earnshaw, un homme pastoral aisé, père de Hindley et Catherine (alors enfants) vit paisiblement aux Hauts de Hurle-vent avec ses domestiques Joseph et Nelly. Mais alors qu'il rentre d'un voyage de Liverpool, il ramène un bohémien prénommé Heathcliff, qui sera abhorré par Hindley mais adoré pare Catherine et son père. À l'adolescence, après la mort de Mr. Earnshaw, Hindley deviendra maître et le traitera en esclave. Lorsque Catherine et Heathcliff se balade dans les champs, ils entendent le bruit entrainant d'une valse à Thurcross Grange, propriété des Linton, l'aristocratie et bourgeoisie locale. Mais ils se font molestés par les dogues gardant l'entrée qui dormaient dans le jardin. Tandis que les notables accourent vers la blessée, Edgar Linton subjugué par le charme de celle-ci ,chasse Heathcliff, sale et malvêtu. Catherine tombera littéralement amoureuse de la richesse et des fastes qui semblent représenté Thurcross Grange.
Et puis Catherine, rentrée à Hurle-vent commence à renier et mépriser son ami et amour d'enfance à cause de ses manières de gitans. Edgar, qui après de nombreuses visites auprès de Catherine projète de se marier avec elle. S'en suit alors un profond gouffre entre l'amour et l'opulence, l'âme et la richesse.
Le film est la plus courte des adaptations d'un livre. Ici le détail de la lande anglaise est beaucoup mise en avant que dans le livre. C'est un point à double tranchant : la version est épurée et plus simple mais l'on y retrouve plus ces pages et pages de description sur les scènes agrestes des steppes du Yorkshire, et c' est ce qui fait une partie de la richesse du livre : cette allure lente fait ressentir la paisibilité de cette campagne austère et hostile. Mais le jeu des acteurs, bien qu'Hollywoodien, nous fait ressentir les mêmes problèmes et sensations que dans le livre même si cet ouvrage est unique au monde (certains pourront dire le contraire). La version est assez fidèle même si celle de 2012 est celle qui respecte le plus l'oeuvre bicentenaire; cela-dit la version récente est une version moins populaire et plus un film d'art et d'essai, ce qui est un peu ennuyeux (peut-être comme le livre me direz-vous). Néanmoins William Wyler fait ici l'élipse des 200 dernières pages du livre...
Bref, c'est un classique à voir , où l'on prend plaisir et chagrin pour ce film oscarisé en 1940 (meilleure photographie ) et nominé 8 fois.
NOTE : 8,3 /10